Comment te dire à quel point je suis nerveusement épuisée.
D'abord, j'oscille entre des moments de profondes déprimes et d'hystéries inquiétantes. La semaine dernière, c'était plutôt le mode super-déprime, là où je suis moche, nulle, détestable et où je rencontre des pulsions de fugue en Albanie. Au moment où je suis au carrefour où tout droit c'est le stage, à gauche c'est la mer et à droite c'est la fugue, ma bonne conscience me dit que petitun, le reportage sur le trafic de femmes en Albanie est quand même considérable, et petideu, que la photo que choisirait Joker à donner aux FBI portés disparus serait forcément une immondice, entendu qu'elle ne prend que des photos de moi abominables. Jusque là, comme tu peux constater, j'ai toujours pris le carrefour sans dévier de ma trajectoire...