Confessions intimes

Voilà 80 heures de passées dans mon nouveau stage. Tu sais, chez les Assistés. 

Oui, j'ai décidé de les appeler comme ça, maintenant. Une expression dans l'air du temps, je dirai... 

J'aurai envie de te raconter quelques trucs, tu vois, sur mon stage d'avec les Assistés. 

Genre, quand l'autre jour, je suis allée chez une dame au regard vide et à l'épaule affaissée, qui vit avec son ado de fils et 5 chats. Autour de la table, pendant qu'elle nous racontait ses grands malheurs, je me suis retrouvée rapidement cernée par les 5 chats qui humaient ostensiblement mon sac / mon pantalon / mes chaussures. Instinctivement, je me suis penchée pour les caresser, en couinant "minou minouuuu". En relevant la tête, j'ai vu Patou (mon référent de stage) qui me regardait fixement, l'air de se demander si j'étais complètement mongole de parler à des chats pendant un entretien professionnel. Je me suis donc reconcentrée sur le blabla de la dame au regard vide, et un chat m'a sauté sur les genoux. J'allais quand même pas le chasser, le petit minouminouuuuu ! Je l'ai caressé, en faisant mine de faire ça sans réfléchir, genre tic naturel. Le chat m'a regardée, j'ai vu qu'il avait clairement l'air malade, je me suis dit que j'allais refourguer sa saloperie de microbe à mes propres minous, mais j'ai continué à le caresser. 

Et c'est là qu'il a ronronné. 

...

Le genre de ronron qui te fait sursauter parce que tu crois qu'un avion est en train de foncer sur l'immeuble. Le genre de ronron qui couvre littéralement le son de la voix de la dame, et qui fait que je n'ai pas entendu un traître mot de ce qu'elle a raconté pendant la seconde partie de l'entretien. 

Moralité : ignorer désormais tout animal qui s'approche de moi pendant les entretiens.

J'aurai envie de te raconter quelques trucs, tu vois, sur mon stage d'avec les Assistés. Mais le problème, après une grande réflexion de ma part, c'est qu'ils sont tellement moins rigôlô que les Kycors, que je n'ai même pas le coeur de te raconter des histoires. Souvent, les situations sont tristes. C'est Confessions Intimes pour les parents, mais moi je vois les gamins et les problèmes qui vont avec. Et ça me fait rarement rire. Parce que j'ai du mal à rire sur les maltraitances réelles que je rencontre au quotidien pendant ce stage. On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui ; j'ai mes limites, probablement. Ce blog a été créé à la base pour dédramatiser certaines situations rencontrées, pour me permettre de vider mon sac de manière lolante. Je n'en ai plus l'utilité. 

Je crois que cet article signe the end. 

Sans regret parce que j'ai rarement pris autant de plaisir sur l'internet mondial qu'ici même. A lire tes commentaires, à partager plein de choses avec toi. 

Tu vas me manquer, c'est certain. Mais on se retrouvera. 

Je te claque une bise sur tes deux joues, et si vraiment on se connaît bien, sur tes deux fesses. 

A tôbien.

A vous qui êtes là

Ce blog n'est ni politique, ni littéraire, et je n'ai aucune prétention artistique. 

C'est juste pour changer des histoires de mon clébard, parce qu'il est tard la nuit et parce que j'ai envie d'y croire. 

La puberté

Je viens de me rendre compte qu'en dehors de te fournir des poèmes d'une qualité toute relative sur mon chien, ça fait un bail que tu n'as pas eu de ses nouvelles.

Cette année, pour les vacances, je pars aux Caraïbes !

(Le titre, c'est histoire de te faire comprendre que je suis en vacances et que si j'étais riche et belle, je serai probablement aux Caraïbes mais en fait, comme je suis pauvre et banale, non.)

Mon pauvre petit, 

je n'ai tellement rien à me/te mettre sous la dent en ce moment que ce blog est en état d'abandon. Je le délaisse, et toi par la même occasion. Mais sous la pluie de commentaires insistants que j'ai reçu pour recommencer à publier des articles comme je suis übersympa, j'en écris un petit.

Ôde à Gustav

Mon grand chien scandinave,
Dieu sait que tu baves,
Que souvent tu me gaves.
Mais,
A défaut d'être suave,
Tu es un chien bien brave
Qui défendrait notre cave.
Un jour
Je t'emmènerai en rave
Tu pourras faire le zouave.
Ce sera pas grave.

Je t'aime bien, mon Gustav.


(Non, n'applaudis pas, ça lui fait peur.)

Sans titre

Toi qui geints sans cesse, pauvre bougre, de ne pas avoir de mes nouvelles, je t'entends et te prends en considération. 

(Par contre, Philou, si tu veux pas avoir envie de me détester, j'aime autant que tu ne lises pas la suite. Bisous.)

Noyeux Janniversaire !!

Aujourd'hui, dans ma vraie vie, c'est mon anniversaire. 

J'ai 27 ans.

Les joies d'un chien

Il existe une variété de trucs pourris qui finissent de démolir une journée déjà merdique.

Cette histoire en fait partie.

(Ca fait très générique de "NY unité spéciale" je trouve)

L'art de sapper un cours....

... qui serait, genre, fondamental pour valider mon diplôme.

(Ouais, la photo, c'est du réchauffé, j'admets. 

Mais c'est pour la punir.)

Fin du chapitre

(Tu vois pas bien parce que c'est écrit au crayon de couleur

 mais Joker a marqué "WELCOME HOME !!!!" sur la banderole dans le salon. 

J'attends impatiemment sa demande en mariage...)

Tu vois mes cheveux là ? Tu vois comme ils volettent autour de mon visage réjoui ? Comme si on avait foutu un ventilateur devant moi et qu'il propulsait de l'air genre pub Loréal ? 

C'est le souffle de Liberté qui m'a poussée à chanter à tue-tête dans la voiture qui me ramenait à ma maison. Ma maison à moi avec mon Joker, mon toutou, mes minous, mes burgers maison, mon univers, ma bulle.

Adieu, et à jamais, stage de merde. 

Bilan de stage avec les Gétrans

Rester assise sur une chaise et frissonner, faire un tableau Excel, classer le courrier, dire "bonjour, ça va ?", écouter Lorie parler d'elle-même, 1h, 2h, 5h, 8h, rester assise sur une chaise et m'endormir, apprécier le chef que personne peut blairer, avoir envie de pleurer, avoir envie de partir en Albanie, classer le courrier, aller sur Facebook, répondre au texto de Joker, regarder pour la millième fois le tableau d'informations qui n'a pas bougé depuis 2006, préparer le café, répondre au téléphone et dire "je ne sais pas, je vous passe une collègue", faire des photocopies pour les collègues, rester assise sur une chaise, passer 2 heures à apprendre trois mots en russe - et trouver cette activité absolument fascinante, fumer une clope sur le balcon, rester assise sur une chaise, classer le courrier, avoir envie de mourir, faire des bruits avec sa salive, écouter Lorie expliquer que personne ne la vaut, parler de mon chien avec l'autre stagiaire - qui n'aime pas les animaux, rester assise sur une chaise, pleurer.

Etre éduc ? Non.

Ce qu'on appelle "la fatigue nerveuse"

Comment te dire à quel point je suis nerveusement épuisée.

D'abord, j'oscille entre des moments de profondes déprimes et d'hystéries inquiétantes. La semaine dernière, c'était plutôt le mode super-déprime, là où je suis moche, nulle, détestable et où je rencontre des pulsions de fugue en Albanie. Au moment où je suis au carrefour où tout droit c'est le stage, à gauche c'est la mer et à droite c'est la fugue, ma bonne conscience me dit que petitun, le reportage sur le trafic de femmes en Albanie est quand même considérable, et petideu, que la photo que choisirait Joker à donner aux FBI portés disparus serait forcément une immondice, entendu qu'elle ne prend que des photos de moi abominables. Jusque là, comme tu peux constater, j'ai toujours pris le carrefour sans dévier de ma trajectoire...

Princesse à l'ère du web

Et non Princesse a l'air du web, qui ne veut rien dire, et surtout qui n'est même pas drôle. 

Je te signale juste comme ça que j'ai créé une page facebook rien qu'à moi. Oui, une sorte d'hymne mondial à ma gloire, on peut voir ça comme ça, oui. 

Je te laisse le petit lien, pour que, éventuellement, tu aies envie de m'ajouter comme fabuleux contact dans ta liste d'amis, qui est actuellement un poil tristoune si je peux me permettre. Bref :

www.facebook.com/princesseinnocente 

Je te fais un bisou, en attendant. 


Poste Scriptom : Ne sois pas effaré en voyant qu'il manque un e à Princesse, dans mon nom facebookien, et surtout ne fais pas de vague ; je suis en pourparler pour négocier ce e. 

Comment je vais te raconter les pauvres

Mon lapin, 

Etant donné que je n'ai pas grand chose de neuf à te mettre sous la dent, je vais te narrer une petite heure passée avec un monsieur qui vient de loin (palala...pou...palala...pou) (si tu n'avais pas reconnu, je faisais Corneille, le chanteur noir qui vient de loin, mais pas du même coin que Monsieur B.). 

Comme ça, si tu bloques un jour dans une soirée un peu morne, tu pourras toujours t'attribuer cette histoire, ça meublera. Je suis comme ça, moi, je t'offre de purs sujets de conversation à utiliser à foison en société. 

Les réveillons

J'ai envie de te raconter quelques réveillons triés sur le volet, tellement qu'ils sont pourris, tellement que tu vas comprendre pourquoi j'aime pas le Nouvel An.